L’endométriose est une maladie multifactorielle car hormonodépendant, métabolique et inflammatoire qui touche 10% des femmes en âge de procréer. Souvent méconnue, on sait aujourd’hui qu’une prise en charge pluridisciplinaire est importante et que la nutrition peut soulager l’inflammation et le stress oxydatif qui entretiennent cette pathologie.

Agir sur l’inflammation :

En changeant l’alimentation on peut drastiquement diminuer l’inflammation et ainsi réduire un gros facteur de développement de cette maladie puisque l’inflammation favorise l’endométriose.

  • Limitez les aliments favorisant l’inflammation, riches en protéines animales
  • La viande, le poisson, les œufs, les charcuteries grasses (le jambon est possible)
  • Les Produits laitiers (pas seulement ceux issus de la vache mais tous les produits laitiers d’origine animale)
  • Limitez
    •  les produits sucrés , pâtisseries, bonbons, gâteaux, boissons sucrées
    • les graisses saturées (présentes dans les produits transformés) , les fritures
    • l’alcool
    • les produits industriels ; il n’y a rien de mieux que le fait maison !
  • Favoriser les aliments limitant l’inflammation (riches en potassium, magnésium, calcium)
  • De façon générale : Les légumes crus et cuits
  • Les légumineuses
  • Les fruits
  •  Les polyphénols comme les catéchines du thé vert, les anthocyanes de betterave ou de myrtille, les citroflavonoïdes d’agrumes, l’hydroxy-tyrosol de l’huile d’olive) , la curcumine du curcuma mais mauvaise biodisponibilité donc nécessité d’une complémentation sous forme galénique
  • Tous les crucifères : toutes les variétés de choux mais également les navets, le cresson, le raifort, les radis
  • Pomme de terre, amande, banane, Avocat
  • Fruits secs
  • Plantes aromatiques
  • Gingembre, cannelle, la Quercétine contenue dans l’oignon en synergie avec le resvératrol contenu dans le raisin ; l’Eugénol contenu dans le clou de girofle
  • Les Acides gras oméga 3 contenus dans l’huile de Colza, les poissons gras (sardine, maquereau, saumon, thon…), graines de chia, avocat

Agir sur le stress oxydatif :

          En cas d’endométriose, il existe un excès d’oxydation que le corps ne peut pas neutraliser. Les agressions causées par les molécules    dérivant de l’oxygène aux cellules de notre corps devient très important. De plus, l’inflammation et le stress oxydatif forment un cercle vicieux : l’un favorise l’autre et vice versa.

Mettez à l’honneur les aliments riches :

  • en vitamine E (huile de colza, d’olive…), avocat, fruits oléagineux (amandes, noix de cajou…)
  • en vitamine C : agrumes (orange, citron, pamplemousse…), kiwi, fraises, chou, poivron
  • en caroténoïdes : légumes et fruits de couleur rouge, jaune, orange (carotte, poivron, tomate, abricot…)
  • en sélénium : fruits de mer (huitres, moules…)
  • en polyphénols : légumes verts, fruits rouges/bleu (myrtilles, groseilles, cassis …)

Chouchoutez votre microbiote :

          Il existe de nombreux troubles intestinaux chez les femmes souffrant d’endométriose et il faut donc être attentif à la bonne qualité de la barrière intestinale et de son écosystème.

  • Un complément nutritionnel à bas de L Glutamine peut être prescrit pour lutter contre l’hyperperméabilité intestinale.
  • Pensez aux produits fermentés (chou de choucroute, lait fermenté, cornichons…)
  • Favorisez les aliments riches en fibres : céréales complètes, légumineuses, fruits, légumes

Attention aux perturbateurs endocriniens :

  • Pensez à réduire l’utilisation de plastique, de conserves en métal ; préférez les emballages en verre. Ne chauffez pas le plastique et privilégiez un contenant en verre

N’hésitez pas à prendre rendez-vous pour une prise en charge personnalisée.